Les pensées

Les marques et les partenariats, les grands méchants loups de l’époque

gangderouquins

C’est le sujet en vogue, c’est l’offensive que tu ne peux pas louper si en 2018, tu es sur Instagram. C’est LE post « pute à like » par excellence (on y reviendra). Bref, le sujet que je m’apprête à aborder me ronge depuis un moment maintenant. Et puis aujourd’hui il y a eu la goutte d’eau.

Je me suis dit qu’au final, j’étais plutôt pas trop mal placée pour parler du sujet, de mon modeste point de vue de nana qui travaille littéralement AVEC les influenceurs (puisque la nana en question est en charge des opérations / campagnes influenceurs d’une chouette marque) mais à qui il arrive aussi de faire des trucs POUR des marques à titre personnel. Enfin « pour »… C’est plutôt pour moi, pour vous, un truc gagnant-gagnant quoi. Mais là aussi, on y reviendra.

En fait, il y a quelques temps, j’ai lu un truc qui m’a blessée (la pauvre petite chose). Parce que c’était un amas de… J’ai pas trop su définir précisément mais il y avait un mélange d’envie, de jalousie, de fierté et d’injustice. Dirigée directement contre moi.

Contre moi ?! Oui, enfin, contre la marque pour laquelle je donne toute mon énérgie (pour y faire des trucs chouettes, qui changent, pour rendre tout ça plus humain, plus juste, plus attrayant). Mais ce que tant de gens oublient quand ils critiquent une marque, c’est l’humain qui est derrière.

Parce qu’aujourd’hui, pour tout le monde, les marques c’est :

  • Un monstre qui bouffe ta thune sans état d’âme
  • Une entité qui ne veut qu’une chose : t’arnaquer, et sucer ton pouvoir d’achat jusqu’à la moelle
  • Une chose abstraite qui n’a pas d’âme tout court, en fait.
  • Une entreprise qui de toute évidence ment tout le temps, n’a pas son mot à dire puisqu’elle n’est pas crédible

En réalité, une marque c’est autre chose.

Une marque c’est un ensemble de personnes, comme vous et moi, qui travaillent pour se payer des vacances (dans des conditions plus ou moins bonnes, selon la marque en question évidemment)

C’est des Camille, qui travaillent parce qu’elles sont passionnées, qui donnent tout ce qu’elles ont parce qu’elles le veulent, et parce qu’elles veulent faire vivre des choses bien aux autres.

C’est de la générosité, c’est de l’énergie, c’est des heures de sommeil en moins à réfléchir à dêméler des situations, trouver des solutions pour que tout le monde y gagne.

C’est des réunions, des convictions fièrement défendues, c’est de l’amour, beaucoup d’amour.

Bref, je suis en colère parce qu’en 2018, si on veut obtenir quelque chose d’une marque, on pense (à tord) qu’il faut la traîner dans la boue (parce qu’elle aurait trop peur de perdre un point sur sa réputation).

Et derrière, il y a des petites moi dont on dénigre (avec de mauvais arguments, des quiproquos) le travail. Il y a des marques qu’on dénonce injustement, sans avoir cherché à comprendre. Sans avoir vu les faits dans leur globalité.

En vrai, en 2018, je vous le dis hein. Si vous voulez obtenir quelque chose d’une marque, ou d’une personne, essayez la bienveillance. Vous vous en porterez bien mieux.

Sauf que… TADAM. La gentillesse, la bienveillance, souvent ça rapporte rien de bien. Même en amour, c’est dire.

Bref, là, on partirait avec Freud s’il fallait, mais CQFD est démontré. Hein ?

Personnellement, si je veux incriminer quelqu’un, je le fais jamais sans avoir tous les éléments en ma possession. Et j’espère que si un journaliste nous pond son article, il le fait idem en s’étant renseigné un minimum…

Comme je le disais cet après-midi à l’une d’entre vous : « Je n’ai rien contre les gens qui l’ouvrent – je suis la première – Par contre, si tu veux l’ouvrir, fais le en connaissance de cause et remue 7 fois ta langue dans ta bouche avant. » Tout acte a des conséquences, ne l’oublions pas. Même dans notre époque nombriliste 🙂

1/ Celle qui travaille avec des influenceurs pour une marque qui aime tricoter

Qui a lancé ce mouvement ? Qu’on l’amène au bûcher.

Qui a lancé cette mode de venir critiquer les pratiques des marques pour pouvoir démontrer à sa chère et tendre communauté que : « ah non, moi je suis différente. Vous avez raison de me suivre parce que moi j’accepte pas n’importe quoi » ?

Vous savez pourquoi c’est bien de se targuer qu’on n’accepte pas n’importe quoi ? Parce que dans … 78% des cas, c’est parce qu’on nous propose rien.

En réalité, je pense que l’influence comme on en parle en ce moment a été très largement galvaudée. Tout n’est pas rose, tout n’est pas noir. Mais certaines pratiques ont été douteuses. Certaines marques ont abusé. Certains « influenceurs » ont abusé. C’est une évidence, et j’en suis consciente.

Mais est-ce que pour autant il faut mettre toutes les marques dans le même sac ?

Est-ce qu’il est nécessaire d’évoluer dans l’agressivité constante et la méfiance ? Pas sûre… Le monde d’Instagram et d’internet en général, est vaste alors à quoi bon rester là en végétant et en critiquant à tout va ?

Juste parce qu’il reste des marques qui veulent bien faire. Parce que, encore une fois, derrière il ya des gens qui veulent bien faire, qui veulent faire différent, qui veulent se regarder dans une glace. Juste pour ça, il est intéressant d’agir en humain et non en robot envieux/jaloux/frustré.

Et si les marques se mettaient à dézinguer les influenceurs ? Ceux qui ne se comportent pas bien ? Ceux qui revendent ce qu’on leur offre (au lieu de le donner), ceux qui ont des abonnés achetés (oui, oui, on le sait). Et si on dénonçait ceux qui venaient montrer patte blanche à leur communauté quand, à chaque rentrée sans que personne ne leur ait rien proposé, ils t’envoient leur mail « automatique » de « voilà ma liste pour habiller mes enfants à la rentrée » ? Ce serait drôle ? Non. Parce qu’on est pas là pour ça. J’estime que chacun voit midi à sa porte, qu’on n’est pas obligé d’écraser les autres pour gagner en popularité. Pas obligé de dénigrer pour mieux trôner.

Avec Instagram, le voisin sait mieux que toi de toute façon. Le voisin est mieux que toi, en fait.

Il te dicte ta pensée, ton comportement, il te dit que ça c’est bien, ou ça c’est pas bien. Instagram n’empêche pas le libre arbitre.

Bref, je suis souvent heurtée par les rumeurs, les fausses accusations, et les personnes qui profitent.

Dernièrement, j’entends de plus en plus (enfin je lis, par ci par là) au sujet d’un fameux pyjama à cœur « on en a marre, on le voit partout, ils ont fait un coup de pub, ils ont envoyé ça à tous les influenceurs pour qu’on l’achète ». C’est l’exemple parfait (bon, ça ne me blesse pas, ça m’énèrve, c’est différent ^^)
Ben… Non :/ On a jamais envoyé ce pyjama gratuitement pour en faire la promo. On l’a montré sur notre compte Instagram, et il a cartonné. Tout le monde l’a acheté. Les influenceurs avec. Certains avec qui nous travaillons beaucoup nous l’ont demandé, on leur a envoyé. Mais les gens n’imaginent pas un instant comme leur jugement (sans preuves) peut porter préjudice à un travail, à une personne, rien.
(Et honnêtement, j’ai du mal à comprendre on peut m’éclairer ce que ça peut foutre, qu’on l’envoie ou non pour le mettre en avant ? Est-ce qu’on met un couteau sous la gorge des gens pour qu’ils aillent l’acheter ?)

Question de dissertation de terminale au bac l’année prochaine : Est-on aussi mauvais/critique/méchant envers les marques qui daignent faire de la publicité dans un magazine ? Non, parce que le principe est le même. La différence ? Un magazine prendra le plus d’argent possible. Les influenceurs, le feront (pour la majorité) en fonction de leurs valeurs/affinités.

Je vais clore cette partie en affirmant une chose : les gens craignent ce qu’ils ne maitrisent pas, ils craignent la nouveauté, et ils craignent d’être pris pour des cons. Instagram, c’est nouveau. Les influenceurs, c’est nouveau. Les partenariats, aussi. Les gens ont peur d’être floués. Mais, personne ne joue sa vie sur Instagram. Voir une publicité ne vous enlève pas un peu de temps de vie. Vous êtes libres du temps que vous passez sur les réseaux, des marques que vous suivez, des gens que vous suivez. C’est la beauté d’Instagram : vous êtes libres.

Moi, je ne travaille qu’avec des gens avec qui j’ai envie de travailler, je travaille avec des gens bienveillants, humains, et positifs. Je travaille avec des gens qui ont des valeurs communes avec la marque, à qui on peut apporter des choses et qu’on va pousser à se dépasser. Et qui peuvent aussi nous apporter des choses.
La majeure partie du temps, ce sont les gens qui viennent à nous.
Et je dois vous dire quelque chose : ces gens là, ceux qu’on aime et avec qui on travaille, ce sont des gens qui le veulent, qui sont fiers de travailler avec nous, et qui ne travailleront jamais juste parce qu’on les paye.
Oui, on paye ces gens et à priori ils vous le disent à chaque fois. Il nous arrive de ne pas les payer, quand ils nous demandent des produits. Chaque relation est unique et uniquement gérée par moi et moi seule.

Et il nous arrive aussi de travailler la micro influence, depuis peu. Celle qui consiste à être sur une plateforme volontaire où les gens se voient proposé des campagnes, qu’ils réalisent selon leur bon vouloir en échange d’un produit.

Est-ce que si je choisis une marque que j’aime, dont j’aime les produits, et que j’ai envie de vous en parler, le fait que j’ai eu le produit gratuit le rend moins intéréssant ?

2/ Celle qui se prend pour LA gonzesse d’Instagram à avoir déjà promu une cup vaginale pour les menstruations

Moi, ce que j’aime, c’est raconter des histoires.
Et celle que j’ai envie de vous raconter ce soir c’est que j’ai failli vendre mon corps pour promouvoir cette cup. Je voulais faire partie du programme Bosch Family. Sauf qu’à part mes rouquins, ma famille n’était pas vraiment « créée » au sens où ils l’entendent. Du coup, je me suis rabattue sur la cup.

Trêve de plaisanterie.

Moi même, je suis sur cette plateforme de micro influence. Moi même je promeuts des produits mais de manière à toujours raconter une histoire. Pas en mode catalogue, mais ça c’est mon style, pas la loi. Bref. On m’a déjà proposé de vous parler de pizza, ou de peinture. J’ai choisi de ne pas le faire, parce que je n’avais rien à raconter.

Et comme le fait de montrer patte blanche est à la mode, alors je vais vous le dire directement : putain mais qui cracherait sur des produits gratuits s’ils ne heurtent pas notre intégrité, correspondent à nos goûts et nous permettent de découvrir/faire découvrir quelque chose ? Arrêtez, on est pléthore à prendre les crayons ikea en bois et les régles en papier, soyons honnêtes…

Et je vais vous balancer un dilemme bien pire : Qui, passant plusieurs heures sur Instagram, n’aimerait pas pouvoir en vivre (en arrêtant son boulot, tout en restant fidèle à ses valeurs/choix, etc ?) Non mais les gars, j’ai même pas rencontré ma crevette que j’ai déjà envie de plus la quitter, alors pouvoir vivre en travaillant de la maison et en restant avec mon enfant ? Mes chiens ? En créant du contenu ?

Que celui qui me juge me jette le premier caillou qui lui passera sous le coude.

Ouais, je le dis clairement, franchement, honnêtement : si je pouvais gagner ma vie à vous raconter des histoires, en faisant de la photo, tout en le faisant avec des marques qui me rémunèrent, je ne dirai pas non.

Est-ce que je vous trahirai pour autant ? Jamais.
Parce que le fond du problème, c’est la confiance. Les gens qui doutent comme ça, qui jugent, qui dénigrent, ce sont des gens qui n’ont pas confiance en ceux qu’ils suivent. Franchement, quand ma mère me recommande un truc, je me demande pas si c’est la marque qui l’a payée. Je me dis pas que son jugement a été biaisée, pire : qu’elle est corrompue. Juste qu’elle a vu, testé quelque chose et qu’elle a voulu m’en parler. Me force t-elle a aller l’acheter ? Pas que je sache. En fait, c’est de l’échange.

La méfiance, la peur, tout ça… Ca créé un malaise ambiant ces dernières semaines.

Moi, je pense qu’il y a en partie, je dis bien EN PARTIE (je me vois déjà attirer les foudres) de l’envie et de la jalousie. Un ras le bol dû aux abus, certes. Mais aussi beaucoup de compétition malsaine, qui déteint sur des gens à priori bien sous tout rapport. L’influence, ça va dans les deux sens. On peut « influencer » quelqu’un aussi bien dans le positif, que dans le négatif. Et parfois, on fait vraiment pas gaffe sur le malsain qu’on génère.

D’ailleurs, est-ce que « influenceur » c’est le bon mot ? Est-ce que c’est pas fondamentalement CA qui induit en erreur et génère la méfiance ? L’influence… Perso, pour moi, ça  a toujours été péjoratif comme terme…

Je crois que j’ai trop parlé, que je pourrais continuer des heures.

Je crois que j’ai été maladroite à maintes reprises, j’en sais rien, c’est sorti comme c’est venu. J’ai sans doute pas tout dit, peut être un peu trop. Ca déplaira à certains, moins à d’autres. Je me ferai pas que des copains, je me ferai sans doute insulter (ça aussi, c’est à la mode) mais j’avais besoin MOI AUSSI, de l’ouvrir. Et promis, j’ai remué 7 fois ma langue dans ma bouche avant de balancer ma verve. 

Ps : N’oubliez pas, la toile est vaste. On est obligé de rien, encore moins de subir les posts de gens qu’on dénigre. Désabonnez-vous des gens qui ne vous inspirent plus !

Pps : Evidemment, quand les gens sont mécontents de la marque et de ses pratiques, je m’attends à ce qu’ils viennent me le dire directement. Je suis crédule. Mais, c’est plus la peine de venir faire sa liste de noël hein 😉 !

Au vert, Auvers. 32 ans et toutes ses dents. Déjà maman d'un merveilleux petit garçon de 3 ans, Côme, de 2 doggies, d'un Maine Coon et bientôt d'un deuxième petit bébé -ohmondieu- et passionnée par son boulot de social media & influence manager chez Petit Bateau. Comment ça, c'est tout ? (Et amoureuse, aussi!) Et photographe, accessoirement.

16 commentaires

  • Sarah

    Bonjour, je ne vous suis pas, je suis « tombée » un peu par hasard sur cet article. Mais je vous félicite, il résume tout à fait la situation actuelle. Moi-même j’etais abonnée sur twitter et insta à beaucoup de personnes,trop de personnes, jusqu’à être dégouté de ce qui, auparavant, était pour moi 1plaisir(cad skroller et découvrir des jolies marques, du beaux contenus et des belles personnes.) Je me suis donc remise en compte, j’ai trié, mes propres photos, les comptes que je suivais. Et je peux m’attenant revoir la beauté et le plaisir qu’apporte instagram, réagir et suivre des personnes dont j’apprécie véritablement le contenu. Je pense, que comme tout, la lune de miel avec les réseaux sociaux est terminé, et que certains ont du mal à s’y faire et se sentent floués d’avoir cru a certains « influenceurs » peu recommendable qui laissent une mauvaise image pour tous.

  • Laetitia

    J’avoue que je vois beaucoup de personnes dénigrer les influenceurs et parfois c’est certainement de la jalousie, de l’envie, même majoritairement c’est ça. Je pense que les personnes de la télé réalité en ont fait un sale business et propose tellement n’importe quoi que ça en dégoute plus d’un. Personnellement je ne suis pas grand monde et je ne me rend pas compte de tout ce qu’il peut y avoir derrière le travail d’une marque. C’est bien de lire un article comme celui là. Et un coup de gueule et on se sent mieux après

  • Sophie

    Le souci n’est pas la publicité, on y est habitués, elle finance les magazines, les chaînes de télévision… Le souci majeur d’instagram – et d’Internet en général – est le non respect d’une loi précisant pourtant que tout acte de publicité doit être clairement signalé. Or, sur Insta ou les autres plateformes beaucoup d’influenceurs ne le font pas et là on est clairement dans de la publicité déguisée. Le partenariat, le brand-content, les opérations spéciale sont de la publicité et il n’y a aucun de mal à cela, elle vous permet de développer d’autres types de contenus non pub et de vivre de votre activité. Les contenus de qualité ne sont jamais gratuits, soit on les paie via un abonnement, soit via de la pub soit via des taxes…

  • Claire

    Merci pour ce message simple et franc, je vois de nombreuses influenceurs que je suis en difficulté face au raz de marée de commentaires nauséabonds sur les partenariats. Pourtant nous consommons en suivant ces compte du contenu gratuit, des heures d’un travail de DA, de déco, de photo, de storytelling que l’on ne paie pas. Pourquoi s’étonner ? Pourquoi blâmer ? Surtout que certains partenariats donnent lieu à des rencontres IRL ou à de jolies créas. Au passage bravo pour les photos de la collection ghibli qui montre la vitalité de la communauté que vous avez réussi à créé autour de Petit Bateau. Et moi qui porte ces vêtements je suis heureuse de voir une marque française que j’aime qui fait le boulot sur les réseaux sociaux pour ne pas être ringardisée ! Bon courage, la vie de CM n’est pas de tout repos…

    Claire @amanteverte

  • Pauline

    Cet article est juste top ! L’ambiance actuellement est juste insupportable, en particulier sur Instagram où les personnes n’ont plus le droit de vivre leur vie et les marques n’ont plus la « permission » de faire leur boulot.
    Tous les jours, on voit des messages virulants circuler pour rien ! Comme si, la malveillance et la méchanceté gratuite était devenue « hype » et qu’il fallait a tout prix dénigrer autrui (en particulier, les gens qui bossent dur et vivent de leur passion que ce soit pour eux-mêmes ou une marque !).
    Je me suis dit qu’il ne fallait pas que ça m’attriste et pourtant, c’est tellement omniprésent que je ne peux pas fermer les yeux !
    Ça ne me touche pourtant pas personnellement, mais je me mets à la place des personnes/marques attaquées et ça m’ennuie profondément ! La jalousie, peut être, elle fait faire des choses pas jolies… Comme tu dis, si j’avais la chance de pouvoir faire tout ça, de bosser pour des marques que j’aime et qui me font rêver, à faire des photos, en produisant du contenu de qualité pour mon blog tout en restant chez moi, avec mon fils. Je serais tellement contente ! Pouvoir faire de ses rêves son job, c’est tellement important aujourd’hui.
    Je pensais aussi que le job d’influenceur était entré dans les esprits, que c’est un boulot comme un autre. Et pas si facile ! Moi qui ne le suis pas du tout, j’ai conscience que ce n’est pas de tout repos ! Mais visiblement, beaucoup trop de gens pensent encore que c’est juste une « blague » que ces personnes bossant dures sont des rigolos et à qui on offre juste des cadeaux et qu’ils sont forcément pas du tout objectifs ! C’est triste de ne pas voir tout le boulot qui se cache derrière ! Et je parle des influenceurs mais c’est pareil pour une marque !
    Bref, desolée pour ce long commentaire (qui j’espère aura du sens ! ). Et merci pour ton article que je vais m’empresser de partager ! Bienveillance et sourires power ! ✌️ ( Et je découvre ton univers qui est génial ! )
    Pauline.

  • Aurélie

    Bravo pour cet article très détaillé! C’est intéressant d’avoir l’envers du décor.
    Pour moi le « problème » vient du fait que les influenceuses mamans stars viennent majoritairement des blogs or ceux-ci n’étaient pas monétisés (ou dans l’ombre) pendant longtemps. Les blogueuses dont on lisait des articles d’humeur, perso, coup de cœur etc. étaient en quelques sorte des copines, et ce pendant plusieurs années. Si une copine dont je complimente la tenue me sous-entendait que je peux l’acheter en utilisant un code promo qui lui rapporte de l’argent je trouverais ça abusé et je caricature encore mais si toute une tablée de copines sapée pareil se battent pour que j’utilise leur code ou me propose d’acheter leur fringue qu’elles ont eu gratos… Bref je ne sais pas si c’est clair mais pour moi le sentiment d’arnaque que peuven avoir certaines abonnées vient de là, une confusion entre cette proximité de copine et le business. Même moi en temps que lectrice j’ai parfois envie d’intervenir sur des commentaires hystériques flippants pour rappeler à des abonnées (que je ne connais pas)que cette instagrammeuse (queje ne connais pas)n’est pasvraiment son amie
    J’imagine par conséquent que toute ces histoires sont assez générationnelles non? Les instagrammeuses nées se font-elles critiquées de la même façon?

  • Nanou

    Bonjour,
    Je suis tout à fait d’accord avec tout ce que tu dis. Il faut arrêter l hypocrisie. Tout le monde est sur instagram pour quelque chose alors pourquoi cracher dans la soupe ? Je tiens un blog. Je n ai pas été sollicitée beaucoup de fois mais pour l instant je n ai dit oui qu à une seule marque car je voulais la recommander, comme je l aurais fait auprès de mes amis. Oui je suis payée mais on peu l etre et rester honnête !!! Comme tu le dis, ceux qui critiquent sont aigris, c est tout! Bonne continuation !!

  • Barbara

    Bonjour, je ne te xonnais pas et ne te suis pas, je suis « tombée » sur ton article par la story de Noholita mais AMEN quoi !!! T’as tout dit c’est fabuleux, c’est beau, et tellement bien dit ! Les mots qu’il faut et ou il faut … ! Merci !!!! Barbara

  • Héloïse

    Ce qui me gêne le plus ce n’est pas ce pourquoi la plupart critique. Ce qui me gêne, et on n’en parle pas, c’est l’utilisation des enfants comme images publiscitaires. Que penseront-ils plus tard ? Surtout c’est ce sentiment d’une réelle régression de la femme. Quand je vois défiler ces photos sur Instagram, je ne peux pas m’empêcher de penser à ces vielles publicités (machistes et dégradantes ) des années 60/70 qui enfermaient la femme dans un rôle de simple ménagère…. Sauf que là c’est pire car c’est la femme qui en prend l’initiative…

    • Ariane

      Je suis tellement d’accord avec vous. Des mois et des mois que ça me trotte dans la tête : toutes ces instagrameuses qui utilisent leurs enfants pour faire de la pub ça ne choque que moi ???? Sont-ils rémunérés pour ce travail ? Ils doivent poser des heures pour faire les photos (on veut nous faire croire que c’est pris « sur le vif », mais ce n’est pas possible, mon mari est photographe je sais de quoi je parle). Et aussi, toutes ces bloggeuses que je suivais avec plaisir il y a quelques années et qui aujourd’hui habillent leurs enfants avec des marques dont ce n’est pas du tout le style… Il y a quand même des dérives de toutes parts et ça me choque beaucoup….

  • France

    C’est la magie d’instagram Je viens d’atterrir ici et j’ai aimé vous lire Du coup je file m’abonner (c’est la honte si je n’ai pas vu ce fameux pyjama ?) bon OK, mon fil d’actualité et plutôt basé nourriture…

Et si vous laissiez un commentaire ?