Jetlag Cambodgien
Paris se lève, un jeudi du mois d’octobre avec une multitude de ressentis, émotions, difficile de mettre des mots dessus…
Prendre l’avion s’avère être une véritable épreuve pour moi, mais cette fois-ci c’était différent puisque je n’étais pas toute seule… Il y avait Anais avec moi 🙂
Anais, elle, vient au Cambodge pour y travailler quelques mois. Je reste avec elle une semaine à Phnom Penh et c’est seulement après ça que le périple en solitaire débutera.
Alors après quelques heures (genre 15), quelques avions (bon, juste 2) et des turbulences (certaines qui m’ont VRAIMENT faite paniquées), nous y voilà : le Cambodge !
Phnom Penh, la capitale du Cambodge, n’est qu’à 55 minutes de vol de Bangkok, et à vrai dire, je ne m’attendais pas à atterrir avec un si beau soleil puisqu’en arrivant (et en la quittant), Bangkok n’était que températures tropicales, éclairs à gogo (oui oui, tout à fait rassurant quand on va atterrir) et pluie torrentielle. Bienvenue au paradis quoi !
Phnom Penh, c’était autre chose. La chaleur écrasante, oui. Mais le soleil de plomb était aussi là pour nous accueillir et on en était bien contentes. Il y en avait d’autres, aussi, qui nous accueillaient les bras très (trop) ouvert : les taxis & les tuk-tuk ! On nous avait prévenues comment ça se passait au Cambodge, et pas qu’une fois !
Après avoir pris nos visa et passer la frontière (je passerai le moment où on a appris que toute personne cambodgienne ayant un statut « légalement supérieur » (du genre « je vérifie ton visa et je te prends en photo à la webcam ») avait une certaine aptitude, parfois très marquée) à t’aboyer dessus. Mais il faut garder le sourire, connard.) (désolée pour la longue parenthèse), bref. Après avoir passé ce fameux moment, j’ai redouté la horde de messieurs sans doutes très sympathiques, qui voulaient ABSOLUMENT nous amener à notre hôtel. Quelle gentille attention… Bon, là aussi on s’en est bien tirées et en plus on a gagné du temps en fumant des clopes et en négociant une carte sim pour nos téléphones !
Nous voilà donc dans le taxi, et pour être honnête : impossible de réaliser où on est et ce qu’on fout là surtout ! Le Cambodge, c’est donc ça ?! Un trafic qui donnerait envie à un Parisien de bénir les bouchons du vendredi soir, une architecture peu architecturée, des familles entières sur leur moto, et nous, à l’arrière d’un taxi en train d’essayer de dire « bonjour, comment allez-vous? » en khmer, ce qui n’a pas manqué de faire rire notre ami le chauffeur
Alors, à tous ceux qui souhaiteraient s’essayer à un quelconque roadtrip, ayez la bonne idée du siècle, c’est à dire celle de ma mère : prévoyez une ou deux nuits dans un hôtel bien confortable histoire de récupérer de tout le voyage, de se mettre au diapason avec le décalage horaire, de prendre de bonnes douches chaudes avant que tout cela devienne un terrible souvenir, lointain. Très lointain.
C’est donc grâce à ma maman que nous avons été accueillies dans un sublime complexe, aux allures de jungle, et où notre seul moyen de communication est devenue, le temps d’un instant, des « oooooh » « haaaaa » et « houuuuu » (accompagnés de la gestuelle adéquate, j’entends par là des sauts de puces qui auraient sans doute bu beaucoup trop de caféine, pour rester dans l’image soft. Oui, mes parents lisent ce blog.)
Nous avons gentiment été upgradées, ce qui nous donne donc accès à une superbe chambre, avec lits à baldaquins & moustiquaires, terrasse privative donnant directement sur la piscine à débordement, bref pas besoin de faire un dessin… Le paradis ! Et on essaie tant bien que mal de ne pas trop s’y habituer puisque dès dimanche, ce sera dortoir collectif, douche froide et cafards dans les lits.
Malgré la fatigue, interdit de dormir. Alors, on est parties arpenter les rues de Phnom Penh à pied, grignoter un délicieux repas qui m’aura personnellement coûté la modique somme de 2$ (boisson comprise, c’est à dire noix de coco fraîche) et roulez jeunesse. Il a fallu également trouvé un « centre commercial » pour y acheter un sac à dos (et là aussi, je remercie tendrement ma maman qui était persuadée d’avoir fait une super affaire en me refourguant le petit sac à dos club med payé en promo 5€, et qui finalement n’aura vécu que quelques heures). Mais sachez qu’ici, trouver un sac à dos, visiblement c’est comme chercher des criquets grillés à Paris, hein !
Et puis nous sommes rentrées à la tombée de la nuit (vers 17h30), épuisées et nous sommes confortablement installées au bord de la piscine jusqu’à maintenant (22h45), où j’ai du m’endormir 3 fois, sursauté en parlant de choses incompréhensives à Anais. C’est dire la fatigue… Mais moi, je ne ronfle pas 😉
Il est temps maintenant d’aller dormir, et promis, demain je vous raconte comment Anais s’est retrouvée presque nue par erreur dans la chambre d’un charmant couple Français. Et oui, notre chambre à nous, c’était celle juste avant…
Camille
Au vert, Auvers. 32 ans et toutes ses dents. Déjà maman d'un merveilleux petit garçon de 3 ans, Côme, de 2 doggies, d'un Maine Coon et bientôt d'un deuxième petit bébé -ohmondieu- et passionnée par son boulot de social media & influence manager chez Petit Bateau. Comment ça, c'est tout ? (Et amoureuse, aussi!) Et photographe, accessoirement.
3 commentaires
Justine
Génial !
Profitez à fond les filles.
Hâte de suivre la suite de vos aventures.
Des bisous doux
Philippe Gstader
J’avais hâte de te lire ! C’est top ! On s’évade un moment avec toi comme si on y était. Ca fait du bien. Continue !
Biz. Tonton
Zaza
Contente de savoir que tu es bien arrivée !